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L’histoire du Royal-Forêt Saint-Hubert est intrinsèquement liée à celle des Journées Internationales de la Chasse et de la Nature. Le groupe et l’évènement ont en effet tous deux vu le jour à l’occasion du 12ème centenaire de la mort de saint Hubert. Ces commémorations se déroulent du 29 mai au 7 juin 1927 et attirent à Andage des milliers de pèlerins venus de toute l’Europe. A cette occasion, un concours de trompe est organisé par la Fédération des Trompes de France. Ces sonorités donnent envie au frère Adolphe, religieux mariste, de former un groupe local. Avec l’aide de Victor Thill, il recrute des sonneurs et constitue le « Rallye Freyr ». Sa renommée grandit progressivement, au fil des représentations. En 1955, le groupe obtient le titre de « Royal-Forêt » et adopte la tenue qui le distingue encore aujourd’hui : toque de velours noir, jabot blanc et tunique rouge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui encore, les sonneurs du Royal-Forêt font la fierté des habitants de Saint-Hubert en remportant régulièrement des titres prestigieux. Au total, ils ont décroché sept fois le titre de champion du Benelux, dont en 2013, en 2014 et en 2016. 

Les trompes de chasse

La trompe de chasse, l'instrument mythique du veneur

La trompe de chasse est indissociable de la vénerie. Son but premier est d'être entendu au loin. Dans le cadre des chasses à courre, ses sonneries indiquent aux veneurs quel animal est pris en chasse, stimulent la meute, signalent les mouvements du gibier, le succès ou l’échec de la poursuite et servent à transmettre bien d’autres informations encore.

 

Alors que le « cor de chasse Â» (issu du grec keras, qui deviendra en latin populaire corna) évoque la corne creuse des bovidés, la « trompe de chasse Â» (du latin tube, puis trumba) désigne un tube métallique ordinairement en airain. Sa musique signalétique se distingua rapidement du langage monotone du cor. La trompe apparait vers 1680, elle offre alors une tonalité proche de celle des trompettes de cavalerie. L’essentiel des fanfares qui composent le patrimoine musical de la trompe sera composé au début du 18ème siècle. À la même époque, elle évolue vers sa dimension et sa tonalité actuelles. La trompe dite « d’Orléans Â» fait son apparition vers 1818. Enroulé sur trois tours et demi et d’un diamètre de 35 cm, cet instrument est identique à celui qui est utilisé aujourd’hui par les sonneurs du Royal-Forêt Saint-Hubert, entre autres.

© Patrick Lassence

Le Royal-Forêt Saint-Hubert

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